Contexte
Marginalisés, stigmatisés, rejetés par la population Bantoue qui les entoure, les Pygmées n’ont aucune reconnaissance légale. Sans identité aux yeux de la loi, ils n’ont aucun droit et ne peuvent prétendre participer de manière active à la vie sociale et politique.
Pourtant, ils se savent Camerounais, ils ont conscience de faire partie d’une nation et désirent être reconnus comme citoyens à part entière. Mais pour cela, ils ont besoin d’instruction et d’apprentissage de la langue française pour connaître leurs droits et apprendre à les défendre.
La scolarisation et surtout la formation professionnelle facilitent leur intégration au sein de la société camerounaise par une reconnaissance sociale et économique.
Objet
Ce projet a pour but de favoriser l’intégration de la jeunesse pygmée dans le système économique camerounais par le biais d’une formation professionnelle adaptée à leurs besoins et répondant aux spécificités de leur peuple.
Objectifs spécifiques
Le projet
Organisme laïque et indépendant, le FONDAF assure l’éducation et l’autopromotion des populations Pygmées depuis 1960. Soutenu par SOS Enfants, le foyer comprend un internat et un centre de pré-scolarisation des enfants Pygmées.
Après deux ans d'enseignement préscolaire selon la méthode ORA, les enfants suivent une scolarité traditionnelle à l'école de Bipindi. Selon les cas, ils sont ensuite dirigés soit vers le lycée traditionnel ou technique de Bipindi, soit vers un centre de formation technique à Bipindi, Kribi, Baham ou Ebolowa.
Près de 20 jeunes pygmées suivent ainsi chaque année une formation professionnelle au terme de laquelle ils sont capables d'intégrer rapidement et durablement le marché du travail camerounais.
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